La contagion de l’angoisse
Les maladies psychiques ne sont pas contagieuses, mais la peur et l’angoisse peuvent l’être.
Si tu te retrouves coincé dans un ascenseur avec une personne claustrophobe, tu vas probablement te sentir angoissé toi-même, même si d’habitude tu prends l’ascenseur sans problème.
Si tu es proche d’une personne malade, tu peux parfois ressentir l’angoisse qu’elle-même ressent. Cela ne veut pas dire que tu deviens malade.
Se préparer sans rester en alerte
Tu as peut-être vu qu’il existe une part génétique dans les maladies psychiques, et cela peut t’inquiéter.
On parle d’une maladie génétique lorsque le fait d’être porteur d’une anomalie sur un gène ou un chromosome provoque systématiquement des symptômes.
Dans le cas des maladies psychiques, on parle plutôt de facteurs de risque génétique qui augmente seulement la vulnérabilité. Ce n’est pas parce que l’on possède une anomalie sur ses gènes que l’on va forcément développer la maladie.
Le facteur de risque génétique interagit constamment avec l’environnement.
Les autres facteurs de risque sont principalement les événements de vie (précarité, divorce…), les traumatismes psychologiques (violences, maltraitance…), la consommation de substances toxiques (drogues, alcool,…) et les deuils ou les séparations difficiles.
Si tu es inquiet pour ta santé mentale, le mieux est toujours d’en parler.
Qu’est-ce qui est normal ?
Côtoyer quelqu’un avec une maladie psychique nous amène souvent à nous questionner sur notre propre santé mentale. On peut se demander aussi ce qui est normal et ce qui ne l’est pas.
Dans l’Espace Numérique d’Apprentissage, tu trouveras un module qui aborde ces questions et te donne des réponses pour mieux comprendre ces notions.