A qui la faute?
Quand on a un proche malade, on se pose souvent des questions sur les raisons de son mal-être. Il pleure car j’ai fait des bêtises à l’école ? Elle crie parce que je ne fais pas ce qu’elle a dit? Ma soeur s’isole parce que je la taquine trop? Tu peux alors ressentir de la culpabilité ou avoir l’impression que tu es un peu responsable si ton proche va mal.
Non ce n’est pas de ta faute ! Ce que ton proche vit est la conséquence de la maladie.
Et il faut savoir qu’il y a souvent beaucoup de facteurs qui entrent en jeu pour qu’une personne développe une maladie psychique.
Les facteurs qui entrent en jeu
Pour commencer il y a d’abord une composante génétique.
Dans le cas des maladies psychiques, on parle de facteurs de risque génétique qui augmente seulement la vulnérabilité. Ce n’est pas parce que l’on possède une anomalie sur ses gènes que l’on va forcément développer la maladie.
Le facteur de risque génétique interagit constamment avec l’environnement.
Les autres facteurs de risque sont principalement les événements de vie (précarité, divorce…), les traumatismes psychologiques (violences, maltraitance…), la consommation de substances toxiques (drogues, alcool,…) et les deuils ou les séparations difficiles.
Poser la question autrement
Si tu te demandes si ton proche va mal par ta faute, c’est peut être que tu ne comprends pas ce qui peut déclencher sa tristesse ou sa colère. Ton proche ne le sait sans doute pas toujours lui-même. Mais peut être qu’il acceptera de t’en parler et de t’expliquer si tu lui poses la question ?
Vous pouvez aussi chercher un moyen d’être bien ensemble. Même avec son mal-être, qu’est-ce qui pourrait vous faire du bien à tous les deux? Ce n’est pas toujours facile, mais cela peut être du bricolage, jouer à un jeu de carte, parler ensemble, se raconter des blagues, aller au cinéma, faire une balade …