L’ambivalence
Parfois, alors que ton proche n’est pas dans le déni de sa maladie, il peut tout de même douter du fait qu’il est malade ou encore de la nécessité de prendre ses médicaments. On parle alors d’ambivalence.
Accepter la maladie se fait progressivement, et il peut y avoir des moments où on accepte certaines choses mais pas tout, comme le fait de prendre des médicaments tous les jours.
Le rapport aux médicaments
Prendre des médicaments tous les jours peut être difficile à vivre: il peut y avoir des effets secondaires très désagréables, ou on peut parfois douter de l’utilité ou de l’efficacité de ces traitements.
Quand ton proche va mieux ou qu’il n’a plus de symptômes, il peut se dire qu’il n’a plus besoin des médicaments car il est guéri. C’est souvent risqué d’arrêter son traitement seul, il faut toujours en parler à son médecin. Celui-ci pourra changer de traitement s’il ne convient plus, ou modifier les doses si besoin.
Et toi dans tout ça?
Tu es peut-être parfaitement au courant des médicaments que ton proche prend, tu as lu la notice, tu sais à quoi ils servent et comment ils agissent. Mais tu peux aussi ne rien en savoir, soit parce que ton proche ne le veut pas ou parce que tu ne le souhaites pas.
Peut-être que cela te rassure de savoir que ton proche prend des médicaments, ou au contraire que cela t’inquiète.
Si tu as des questions sur les traitements médicamenteux en psychiatrie, n’hésites pas à nous contacter. Nous pourrons répondre à tes questions ou t’orienter vers les professionnels adaptés si besoin.